L’infernal selfbondage avec la serrure magnétique

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il y a 3 ans
Pratiquant depuis des années le selfbondage, je me suis enfin décidée à investir dans du bon matériel. Je me suis offerte la serrure électromagnétique de bondage et selfbondage proposée par ABCplaisir. J’ai pris le lot avec le programmateur pour pouvoir réaliser des cessions de longue durée. Mon rêve.

J’ai parcouru le mode d’emploi et par sécurité testé. Oui, c’est vrai, quand il y a une coupure de courrant, la serrure s’ouvre ce qui est très rassurant. Ensuite, j’ai testé le programmateur qui est facile d’usage. On règle l’heure, on enfonce les « clips » de 15 minutes pour la durée de selfbondage ou bondage souhaité avant de s’attacher. Pour mon test, j’ai mis 15 minutes, et, passé ce délai, la serrure magnétique s’est ouverte.

Donc oui, le dispositif est 100 % fiable si on fait attention.

SAUF QUE j’ai zappé une étape quand je me suis inventé un petit scénario : mettre le timer en position horloge. Sans la position horloge, il n’y a pas de coupure d’électricité et la serrure de s’arrête jamais.

Des programmateurs j’en ai pris plusieurs, ce n’est pas cher et offre beaucoup d’alternatives pour les jouets électriques comme le magic wand massager filaire et un ventilateur.

Pour cette cession de selfbondage, je voulais me faire jouir plein de fois, m’amuser et souffrir un peu, juste de petites douleurs érotiques comme j’aime sur mes tétons. Comme je n’aime pas avoir froid, j’avais poussé le chauffage et mis une grande couverture pliée en deux sur le carrelage. Venons-en au scénario !

  • Mes jambes étaient maintenue écartées par des cordes attachées aux pieds de mon « piano » une cuisinière grand modèle.

  • Mes bras étaient maintenus au-dessus de ma tête par de vraies menottes attachées à la serrure magnétique. Pour la bloquer, j’avais tiré le gros buffet de ma cuisine et passé une chaîne de taille moyenne derrière. Autant dire qu’une fois couchée et menottée, je n’ai pas eu d’autre choix que d’attendre et pleurer de désespoir.

Venons-en aux accessoires plaisir !

  • Un plug anal vibrant sur pile et un gros gode également sur pile. Le gros gode, je le fais tenir avec une corde que je passe autour de ma taille et du scotch d’emballage juste à la base. La corde est bloquée dans le scotch.

  • Un magic wand massager filaire bloqué dans ma culotte elle aussi bloquée par la corde. Ce magic, je l’ai branché sur le programmateur pour qu’il ne fonctionne que par séquence de 15 minutes toutes les 30 minutes.

  • Des ballons de fête gonflés à l’hélium étaient attachés à mes pinces à sein. Le ventilateur était branché sur un second programmateur programmé lui aussi pour fonctionner comme le magic.

Ainsi, quand le magic se mettait en marche, le ventilateur agitait les ballons gonflés à l’hélium titillant sérieusement mes tétons..... Ai-je besoin de vous décrire les agréables sensations que l’on a quand, en plus, des jouets vibrent dans vos orifices comblés ? Pour une femme qui peut jouir plusieurs fois, c’est GEANT. Et comme j’aime planer dans ces moments magiques, je mets un walkman avec de la musique planante et une cagoule d’isolation BDSM.

Pour moi, comme la serrure magnétique est 100 % fiable, j’allais m’éclater quatre heures et sûrement jouir une douzaine de fois avec des moments de folie parce que trop fort. Et oui, les sextoys électriques ne font pas de pause quand vous jouissez et ça c’est.... parfois trop fort mais quand même bien bon, avouons-le.

Quand j’ai passé mes poignets dans les menottes, j’étais convaincue de m’éclater quatre heures.........

Au départ, après avoir fermé les menottes, j’attendais avec impatience que cela démarre en écoutant de la musique. Les vibros sur pile fonctionnaient mais n’étaient pas suffisant pour me faire jouir. Quand le magic s’est mis en route, j’ai bondi de peur, oh elle n’a pas durée....

Le ventilateur s’est aussi mis en route, bousculant les ballons attachés à mes tétons. J’ai joué quelques secondes à l’effarouchée désirant fuir ses agresseurs, avant de m’offrir à eux. Il n’a pas fallu longtemps pour que je jouisse en criant dans ma cagoule parce que cela a duré longtemps. Le magic allait me conduire à mon deuxième orgasme quand le programmateur l’a arrêté. GRRRR ! Celui agitant les ballons m’a un peu agacée j’avais envie d’une pause. Il a fini lui aussi par s’arrêter et me laisser respirer.

Il ne restait donc plus que les sextoys sur pile qui ne sont pas programmables. Bouger des reins me donnait un peu de plaisir et cela me suffisait. Au bout d’un moment, les programmateurs ont relancé le magic et le ventilateur. Mes « agresseurs » sont parvenus à me faire jouir deux fois, la deuxième j’ai cru m’évanouir de plaisir en me tordant comme un vers de terre voyant arriver sur lui des poules affamées.

Au bout de trois séries de « bizzz », les sextoys sur pile sont devenus moins puissants, annonçant que bientôt, je serai libre. Malgré ça, c’était encore bien bon et jouissif.... C’est la quatrième série qui m’a réveillée, la surprise m’a faite à la fois peur et à la fois de fabuleuses sensations, la perte totale de contrôle du temps est aussi magique. En me concentrant sur mes « assaillants » assoiffés de sexe j’ai encore joui deux fois avant que cela s’arrête.

D’après mes calculs, il y aurait une autre « tournante ». Dans ma tête les fantasmes allaient bon train. Quand cela s’est mis en route, j’étais prête à affronter l’équipe de foot même si les sextoys sur pile avaient rendu l’âme. Après avoir pris un énième pied monstre, d’après mes calculs, il ne me restait plus qu’à attendre que la serrure magnétique libère la « victime ».

Lorsque je me suis réveillée un moment plus tard, j’ai tiré sur les menottes fixées, je le rappelle à la serrure magnétique. Rien ! Elle était toujours verrouillée. J’ai commencé à me poser des questions, à essayer de recalculer mentalement depuis combien de temps j’étais attachée.

5 x 15 minutes = 75 minutes 5 x 30 minutes = 150 minutes

225 minutes donnant presque 4 heures soit la serrure allait me libérer sans tarder, soit il y avait un problème. J’ai commencé à douter car je m’étais endormie ce qui signifiait que, normalement, je devais être libre.....

Et quand mon walkman s’est arrêté, je n’ai plus eu de doute ! Il avait 6 heures de musique ! ! !

Le premier réflexe est de tirer sur ses entraves, de se débattre mais, quand on a bien fait les choses, cela ne fonctionne pas. La seule chose que cela fait c’est faire mal aux poignets. Dans la tête, on se repasse le film en accéléré puis au ralenti pour essayer de comprendre où est le bug. Comme j’avais testé plusieurs fois la serrure magnétique, il était évident que cela ne pouvait venir que du programmateur me servant de timer.

J’en suis venue à espérer que je l’avais mal programmé, qu’il allait me libérer à un moment ou un autre. Ma vessie commençait à m’envoyer des signaux d’alarme. Un moment plus tard, elle me faisait un mal de chien. La désespérée a joué « desperation ». Traduction pour ceux qui ne connaisse pas l’expression, cela signifie faire pipi culotte quand on n’en peut plus. J’ai donc trempé ma couverture. Elle s’est vengée quand l’urine a refroidi et que je bougeais pour essayer de soulager mes bras.

Sous ma cagoule d’isolation BDSM, je ne voyais rien. Il m’était impossible d’avoir une idée de l’heure mais j’étais sûre qu’il était tard. J’avais soif, mal aux bras, je transpirais et, plus je tirais sur les menottes, plus je me faisais mal. Les idées noires se sont jointes à mon désespoir.

Dans un moment comme ça, on s’en moque d’être découverte, on veut être libérée pour ne pas mourir de soif et de faim. Mais qui pouvait venir à mon secours ? Personne avant au moins quatre ou cinq jours. Sachant que ce serait grandiose, j’avais décidé de jouer le samedi pour pouvoir me remettre le dimanche. Le lundi, mon employeur et mes collègues de travail constateraient mon absence. Ma copine appellerait sûrement pour prendre des nouvelles et tomberait sur mon répondeur. Ma mère ne m’appellerait pas, en vacances aux Antilles, elle prenait du bon temps.

Et j’ai commencé à pleurer.
Et j’ai commencé à prier des fois que..... Et j’ai encore fait pipi. Et j’ai eu envie de faire popo, ça non, je ne voulais pas et le plug avait beau pousser, la corde le maintenait en place. Et j’ai crié (non pas Aline, au secours) mais à m’en casser la voix comme dit Bruel. Et j’ai un peu dormi aussi, ce qui m’a permise d’avoir des cauchemars.

Entre deux cauchemars, je me suis jurée d’attaquer ABCplaisir en justice si je m’en sortais, de faire une contre publicité sur Fessestivites où j’ai pris plein d’idées de scénarios de selfbondage.

Ils allaient entendre parler de moi si je m’en sortais. Si je m’en sortais, à chaque fois que je pensais ça, je me désespérais, l’image de la grande faucheuse passait devant mes yeux. La grande faucheuse serait bien pour moi, elle tue d’un coup. Moi cela allait être long, infernal, horrible. Les crampes dans mes bras m’obligeaient à bouger régulièrement, dans mon ventre c’était aussi la fête, mon colon allait peut-être exploser.

Un coup de feu m’a faite revenir sur terre, enfin, sortir de mon cauchemar. Non, ce n’était pas un coup de feu mais le tonnerre. L’orage béni peut-être ? L’orage qui donnerait une coupure de courrant ? Je me suis mise à espérer qu’il y ait une coupure EDF.

Alors je tirais en permanence sur la serrure en espérant pouvoir bénéficier d’une micro coupure à ne pas rater. L’orage montant en intensité m’a donnée espoir. Dehors ce devait être le déluge. Le déluge, au mon dieu, et si l’eau montait ? Mon cerveau bouillonnait, oubliait mes crampes et me disait de tirer sur la serrure. Je tirais, tirais comme une folle, les menottes massacraient mes poignets mais je m’en moquais. Et soudain, cela a lâché. Comme je ne m’y attendais pas et tirais de toutes mes f o r c e s, j’ai pris les menottes et la partie métallique sur la tête. Heureusement que j’avais la cagoule, cela m’a un peu épargnée.

Libre, j’étais libre ! Enfin presque, j’ai du me plier sur le côté pour attraper les clés des menottes entre mes jambes. Je ne le trouvais pas, je m’énervais alors j’ai retiré la cagoule. les dites clés étaient là, dans mes gestes de dératée j’allais trop vite, trop vite pour retrouver la liberté. Retirer mes accessoires a été la première urgence dans les toilettes. Je vous passe les détails scabreux mais c’était douloureux de me soulager. J’ai bu au robinet et la douche. Je l’ai prise assise dans la baignoire, j’avais trop peur de perdre l’équilibre.

Avant même de grignoter, la furie décidée à massacrer le patron d’ABCplaisir, est allé étudier le matériel fautif pourtant innocent.

Innocent et pour cause, je n’avais pas mis le programmateur en position horloge. La minuterie n’était donc pas lancée. Voilà pourquoi j’avais passé 18 heures attachée.

JE CONFIRME en cas de coupure d’électricité, la serrure de ABCplaisir s’ouvre puisque l’orage m’a sauvée la vie.

FIN

Note de l’auteur

---> Sur le programmateur il y a un bouton, allumé en continue et une position horloge. Ne vous trompez pas.

Cette histoire érotique est totalement fictive et une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existées ou n’existant pas encore est purement fortuite.

BIS

---> Sur le programmateur il y a un bouton, allumé en continue et une position horloge. Ne vous trompez pas ou vous resterez attaché(e) en espérant une coupure EDF.

Le fameux lot spéciale bondage et selfbondage est ici

Rubrique selfbondage

QUELQUES LIENS

Nous vous invitons vivement à lire cet article bien renseigné Conseils sur les dangers du selfbondage sur ce qu'il ne faut pas faire et les risques que cela peut représenter pour votre santé ou même votre vie.

Soyez prudents et surtout, ne faites JAMAIS de selfbondage avec du breath control (étouffement / contrôle de la respiration).

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Merci pour cette histoire, j'ai bien aimé !
Il faut vraiment que je m'achète ces accessoires, je gagnerai en précision et pourrait faire durer les plaisirs.
Ben alors, on avait envie d'aller casser la tête à TSM parce que on n'a pas lu le mode d'empli ? Il y a des fessées qui se perdent...;
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